Schiappa apporte son soutien à l’adolescente Mila, cible de nouvelles menaces

Alors que l’adolescente a publié une nouvelle vidéo critiquant Allah, plusieurs personnalités lui ont témoigné leur soutien. Une enquête est ouverte.

Depuis janvier 2020, l’adolescente Mila, qui avait critiqué l’islam dans une vidéo Instagram, est la cible de menaces de mort. Dans la nuit de samedi 14 à dimanche 15 novembre, la jeune fille a de nouveau publié une très brève vidéo dans laquelle elle réitère grossièrement ses critiques à l’encontre d’Allah.

Sur les réseaux sociaux, ses propos ont suscité de nombreux messages de haine à son égard et de menaces. Elle se dit victime «d’un lynchage». À l’opposé, le hashtag de soutien #JeSuisMila a fait son apparition. Plusieurs personnalités, dont la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur et chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa, se sont ainsi exprimées. La ministre a assuré adresser «dès lundi matin» un signalement au procureur.

https://twitter.com/MarleneSchiappa/status/1327950222065078273?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1327950222065078273%7Ctwgr%5E&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fflash-actu%2Fmarlene-schiappa-apporte-son-soutien-a-mila-cible-de-nouvelles-menaces-20201115

D’autres personnalités, telles que le philosophe Raphaël Enthoven, le journaliste et écrivain Mohamed Sifaoui, ou encore le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi, ont également publié des messages de soutien.

Le parquet de Vienne (Isère) a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête pour «menaces de mort par écrit et harcèlement électronique». Selon la procureure de la République Audrey Quey, cette enquête, «confiée en co-saisine à la division de lutte contre les crimes de haine de l’office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes de haine, ainsi qu’à la section de recherche de la gendarmerie nationale de Grenoble», est «diligentée des chefs de menaces de mort par écrit et harcèlement électronique».

Selon la magistrate, les auteurs de ces menaces, une fois identifiés, seront poursuivis en justice et encourent jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Durant l’été, la jeune fille avait été menacée de mort et de viol alors qu’elle était à Malte en séjour linguistique. L’auteur des menaces, un Algérien vivant en France, avait été interpellé et condamné à de la prison avec sursis par la justice maltaise. En France, à Auch, un jeune homme de 23 ans avait été condamné le 1er octobre à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, pour des menaces de mort.

Source : LEFIGARO

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