Deux tueurs ayant participé à un viol collectif tristement célèbre à bord d’un bus en Inde perdent leur appel contre leur condamnation à mort et seront pendus la semaine prochaine

Deux des tueurs indiens qui ont pris part à un viol collectif tristement célèbre dans un bus en marche ont perdu en appel final de leur condamnation à mort.

Vinay Sharma et Mukesh Singh ont été informés qu’ils seront exécutés pour l’attentat de 2012 la semaine prochaine, après que la Cour suprême a rejeté leur demande de réexamen de la peine.

Sharma, Singh et deux autres condamnés à mort doivent être pendus le 22 janvier, à moins que le président n’accorde sa clémence, ce qui est considéré comme peu probable.

Sharma avait invoqué un  » préjugé systémique et politique  » contre lui et avait déclaré que sa famille en souffrirait, mais un panel de cinq juges a rejeté ses allégations, a rapporté NDTV.

Les deux hommes, ainsi que Pawan Gupta et Akshay Kumar Singh, ont été condamnés à mort en 2013 après avoir violé Jyoti Singh dans un bus de Delhi en décembre dernier.

La victime, une étudiante de 23 ans connue sous le nom de  » Nirbhaya  » ou  » Fearless  » en Inde, est morte des suites de ses blessures 12 jours après l’attaque.

Un autre suspect s’est pendu en prison avant le début de son procès, bien que sa famille affirme qu’il a été tué.

Le sixième agresseur était mineur au moment de l’attaque et a été condamné à trois ans de prison dans un centre de redressement.

Après avoir passé des années dans le couloir de la mort, les quatre ont appris au début du mois qu’un tribunal de New Delhi avait prévu les pendaisons pour le 22 janvier.

L’un d’eux, Akshay Kumar Singh, a déposé une demande de révision au début du mois, après que les trois autres aient vu la leur rejetée.

Son avocat a accusé les juges de céder aux pressions du public, mais la Cour suprême a rejeté l’appel de Singh.

The victim's parents Asha Devi and Badri Singh are pictured at the Supreme Court in New Delhi in 2018

Les avocats de Sharma ont déclaré aujourd’hui aux médias indiens qu’ils allaient déposer un  » recours en grâce  » auprès du président du pays pour obtenir la clémence.

Toutefois, le chef de l’État indien ne devrait pas intervenir dans une affaire qui a choqué l’Inde et a attiré l’attention du monde entier sur l’épidémie de violence sexuelle dans le pays.

Selon les autorités, la victime rentrait chez elle avec un ami d’un cinéma lorsque six hommes l’ont attirée dans un bus.

N’ayant personne d’autre en vue, ils ont battu l’homme avec une barre de métal, violé la femme et utilisé la barre pour lui infliger des blessures internes massives.

Les deux hommes ont été jetés nus sur le bord de la route, et la femme est morte deux semaines plus tard.

Jyoti's mother, Asha Devi, can be seen weeping in front of the courthouse in New Delhi in 2013
The harrowing case caused a surge of protest movements across India with women coming out across the country to report their own experiences of sexual violence

Les agresseurs ont été jugés relativement rapidement dans un pays où les affaires d’agression sexuelle languissent souvent pendant des années.

La décision de la Cour suprême intervient dans un contexte où le débat sur la violence sexuelle en Inde a été relancé après plusieurs affaires qui ont fait la une des journaux ces dernières semaines.

Une femme de l’État de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde, a été aspergée d’essence et incendiée par cinq hommes, dont deux qu’elle avait accusés de viol collectif et qui étaient en liberté sous caution, alors qu’elle se rendait à une audience du tribunal pour son affaire.

Elle est morte au début de ce mois dans un hôpital de New Delhi.

Le corps brûlé d’un vétérinaire de 27 ans a été retrouvé fin novembre près de la ville d’Hyderabad, dans le sud de l’Inde.

La police a par la suite abattu quatre hommes qui étaient détenus parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir violé et tué la femme, après que les enquêteurs les aient emmenés sur les lieux du crime.

Cette affaire a suscité les louanges de personnes frustrées par le rythme de l’affaire de New Delhi en 2012 et la condamnation de ceux qui ont déclaré qu’elle sapait le rôle de la justice.

Article traduit par Dr.Mo7oG pour No Signal Found

Source : DAILYMAIL

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